Les échos du désert
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Lorsque nous avons commencé à imaginer la campagne Sahara, nous ne pensions ni aux tendances ni aux collections. Nous pensions à une atmosphère — à cette étrange beauté qui naît de la collision entre l’art, la musique et le vide. Quelques images nous ont guidés dès le départ.
Pink Floyd à Pompéi — cette performance envoûtante au cœur des ruines, Roger Waters et David Gilmour dégustant des huîtres avant d’inonder l’histoire de leur son. L’absurdité, la grâce, le silence entre les notes.
Puis Sirat, un film qui ressemble à un mirage — un rituel techno dans le désert, brut et hypnotique.
Et bien sûr Mad Max, où la survie devient un style, et la poussière un désir.
Ces univers se sont mêlés dans nos esprits à quelque chose de plus ancien — l’élégance intemporelle des Mille et Une Nuits, cette forme de beauté qui n’a pas besoin d’élever la voix. Schéhérazade est la femme que nous imaginons.
Et enfin, une touche d’ironie : le Sahara moderne tel qu’on le connaît aujourd’hui, peuplé de séjours au ski, de balades à dos de chameau et de selfies — des clichés que nous avons choisi d’embrasser et de détourner.