Comment nous avons lancé un nouveau culte (qui s’appelle Dune Paris)
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Après des années passées dans le luxe, nous avions vu trop de sacs à main posés sur des comptoirs en marbre, vendus au prix des yachts, prenant la poussière sous un éclairage tamisé. Nous appelions cela « l’aspiration ». Aujourd’hui, nous appelons ça du non-sens.
Nous étions fatigués. Fatigués des prix, fatigués des marques vides. Nous avions bâti des châteaux de cuir et de marketing, et quelque part en route, nous avions oublié les mains qui les façonnaient. Grosse fatigue, comme dirait Camille Henrot.
Alors nous avons quitté les tours de verre pour revenir à la source. Nous nous sommes assis auprès d’artisans français qui parlent peu, mais ont de l’or dans les mains. Ils nous ont appris que l’élégance, c’est la grâce, la patience, et ce cuir qui sent la dévotion.
Nous avons appris le métier à la dure : des milliers d’heures, des milliers de coupes, quelques brûlures, beaucoup d’humilité. On ne peut pas tricher avec le savoir-faire — il vous marque à jamais. C’est ainsi que nous avons choisi de nous associer aux meilleurs, à Graulhet.
Après tout, mon grand-père était cordonnier. Il est arrivé en France avec pour tout bagage un moule en bois et la conviction obstinée que la beauté devait se ressentir, pas s’exhiber. Il disait que le cuir avait une mémoire. Ses chaussures n’étaient pas parfaites ; elles étaient vivantes.
Jacques, Sandra, Véronique. Nos héros. Nous vous aimons — cette marque est pour vous.
Aujourd’hui, nous vous l’offrons — non pas comme un luxe de plus, mais comme une expérience, façonnée à la main, avec de l’or, de la grâce, et une touche de belle illusion. Rejoignez le culte.